On résumera ici le trajet éditorial du texte en France à travers trois éditions principales: l’album Maeght en 1966; la revue Entretiens en 1972, chez Minuit sous le titre La Chevelure de Bérénice en 1984; dans le premier volume des Œuvres complètes de la bibliothèque de la Pléiade, le volume [1].
Les différences de présentation sont résumées dans le tableau ci-dessous :
Éditions / Paramètres | Édition Maeght | Revue Entretiens | Éditions de Minuit | Gallimard, la Pléiade |
Date | 1965 | 1972 | 1984 | 2006 |
Format | 56 x 45 cm | 23 x 18 cm | 19 x 13,5 cm | 17,5 x 11 cm |
Reproduction texte | Fac simile dactylographié | Typographié | Typographié | Typographié |
Titre de l’œuvre | Femmes | Femmes (sur 23 peintures de Miró) | La Chevelure de Bérénice | La Chevelure de Bérénice [Femmes] |
Peintures de Miró | OUI | NON | NON | NON – 2 extraits |
Les formats sont très variables, de la première édition bibliophilique « in plano » (56 x 45 cm) aux petits formats, réduits au tiers, de la revue Entretiens, des éditions de Minuit et de la Pléaide. Les choix de présentation matérielle diffèrent aussi sensiblement : de la présentation dactylographiée de l’édition Maeght à celle imprimée avec les polices des maisons d’éditions (en l’occurrence, Garamond pour Minuit et Gallimard-Pléiade). Autre point de variation à noter : la reproduction des peintures de Miró dans l’édition originale de Maeght, et leur absence dans les éditions suivants (Entretiens, Minuit, Pléaide[2]). Les titres des éditions évoluent de concert avec l’effacement des peintures: Femmes [1966], Femmes (sur vingt trois peintures de Miró) [1972], La Chevelure de Bérénice [1984][3].
Extrait de l'article publié par Mélina Balcazar-Moreno et Hélène Campaignolle in Les Vies de l'archive.
[1] Simon, Claude, Œuvres, édition établie par Alastair B. Duncan, avec la collaboration de Jean H. Duffy, Paris, France, Gallimard, 2006.
[2] Deux reproductions en noir et blanc sont données en note de l’édition Pléiade: p. 1364 et 1365.
[3] A ce sujet, voir la notice de l’édition Pléiade d’A. Duncan, op. cit., p. 1371.